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DANSE EQUILIBRE POESIE SUR SCULPTURES EN BOIS DE CADE

Ces sculptures aux allures animales deviennent dans la danse un objet si fragile, que d’un équilibre instable, elles appellent à être agile; qu’il n’y a que l’engagement sans retenue qui permette d’y flâner dans une insouciance contenue, là en leur sommet. Là dans cette respiration, un petit poème pour elles, pour nous, comme une célébration, car la vie est fragile sans ailes, ces sculptures sont comme la culture, des racines de notre identité mise à nue, découverte, telle une sépulture. Elles appellent à une pudeur, une retenue, elles ne savent permettre l’exhibitionnisme, et ne peuvent souffrir du voyeurisme.

racines

Un petit morceau de poésie dans l’herbe tendre, dans une petite cour, dans une vieille halle, à l’angle d’une ruelle, dans une chapelle, une crypte, une grotte, un alpage, à la plage, sur une barge...
voilà c’est tout frais et çà n’a rien d’autre dans la tête que ces rêves.



Danse, sculptures : Jérôme Aussibal
Violoncelle : Dom Brunier
Régie : Antoine Meyer